Communication de crise depuis presse citron.
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Que faut-il retirer de cette expérience intéressante, qui n’est bien sûr pas un cas isolé, mais que j’ai essayé de décrire du mieux que j’ai pu, même si elle m’a fait perdre beaucoup de temps ?
- Ne réagissez pas à chaud quand vous êtes attaqué quelque-part. Il m’arrive encore de le faire, et je sais que j’ai tort (mais je me soigne). Imposez-vous 24 à 48h de recul. Vous verrez les choses d’une autre façon, et vous pourrez réfléchir à la manière de riposter, si vous souhaitez riposter bien sûr.
- Laissez d’abord réagir ceux qui ont plutôt tendance à vous soutenir, ce sont vos meilleurs défenseurs
- Plutôt que répondre publiquement, tentez quand cela est possible de contacter directement l’auteur de l’article ou du commentaire. Je précise que j’ai essayé à plusieurs reprises d’avoir l’auteur du fameux brûlot au téléphone, mais qu’il n’a jamais daigné répondre. Il est plus facile de verser sa bile derrière un écran que d’affronter verbalement les gens qu’on attaque.
- Qu’ils abondent dans votre sens ou qu’ils vous dénigrent, ne prenez jamais pour argent comptant ce que disent les commentaires dans un blog à votre sujet. J’ai aussi des exemples de personnes qui fayotent ici régulièrement et dont je sais qu’elle me flinguent sur d’autres sites. Tout cela est très versatile et change avec le vent. Reste le problème des traces laissées sur le web et dans Google, qui durent longtemps et pourraient ternir votre réputation. Mais ceux qui vous critiquent vertement dans la fièvre de l’instant ne sont pas forcément vos pires détracteurs
- Pour cela, surveillez les discussions et essayez d’identifier d’éventuels alliés, voire ceux que vous pouvez « retourner » en votre faveur
- Les vrais haineux sont une infime minorité, certes très bruyante, comme notre jeune homme énervé, mais dans l’ensemble ils sont assez isolés malgré l’impression qu’ils peuvent donner en suscitant énormément de commentaires (il est très facile de publier un billet générant des centaines de commentaires, même sur un blog avec peu de trafic). Ils ont cependant un pouvoir de nuisance incontestable
- Souvenez-vous que la plupart de ceux qui vous critiquent (sauf si vous avez vraiment fauté et que la critique est justifiée et argumentée) le font pour se faire mousser, ou se faire de la publicité à moindres frais. Ils appliquent en général à la lettre la règle numéro un énoncée ici : 7 façons foireuses de faire connaître son blog.
- ceux qui vous détestent sont vos plus fidèles lecteurs
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