jeudi 22 octobre 2009

L'étranglement du cambrioleur

L'étranglement du cambrioleur


Une actualité vraiment insolite. Le jeune cambrioleur étranglé près de Montpellier par un professeur chez qui il s'était introduit souffrait de troubles psychiatriques.

Vous vous souvenez l'enseignant a été mis en examen pour «homicide volontaire».

Un cambriolage qui n'a peut-être pas été commis par hasard. L'homme étranglé par un professeur dans la maison duquel il s'était introduit serait en réalité l'un de ses anciens élèves, venu se venger pour avoir été recalé à ses examens.



Un jeune homme cagoulé, ganté et armé d'un pistolet s'introduit dans une maison d'un quartier résidentiel de Juvignac, dans l'Hérault. Il menace le père, maître de conférences en sociologie à l'université Paul Valéry de Montpellier -, sa femme et leur fils, âgé de 13 ans. Il les fait allonger par terre et les asperge d'essence. Il réclame de l'argent et menace de les brûler vif. Alors que l'agresseur frappe à coup de crosse la mère qui tente de se relever, le père réussit à le désarmer avant de l'étrangler en lui faisant une clef de bras. A leur arrivée, les policiers découvrent l'agresseur à terre, mort.

Les 1ers éléments de l'autopsie révèlent que le jeune homme n'est pas mort par strangulation mais suite à une compression du coeur, dû au fait que sa victime l'ait serré de toutes ses forces.


«La thèse du cambriolage qui a mal tourné n'est pas soutenable»

L'enseignant a été mis en examen pour «homicide volontaire» mais laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Sa victime, âgée de 26 ans, avait déjà été condamnée à trois reprises, dont deux pour violences. Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme souffrait par ailleurs de troubles psychiatriques.

«C'est un cas d'école de légitime défense», explique l'avocat de la famille, Me Jean-Robert Phung.


«La thèse du cambriolage qui a mal tourné n'est pas soutenable, on ne vient pas cambrioler quelqu'un avec trois litres d'essence dans son sac»


«Mon client a dit aux enquêteurs qu'il n'avait absolument pas reconnu qui que ce soit, mais que si cela devait lui rappeler quelqu'un, ce serait vaguement un étudiant de (l'université) Paul-Valéry».


Le professeur aurait notamment raconté aux enquêteurs se souvenir d'un étudiant venu le voir en décembre dernier pour une mauvaise note en sociologie, qui risquait de l'empêcher d'avoir son diplôme.

L'enseignant aurait alors refusé de lui changer sa note, et, selon lui, l'étudiant serait reparti dans le calme.

source le figaro


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