Barbie joue au foot

Actu Insolite, barbie joue au foot !

Barbie en Baby foot ! Ce n'est pas une blague, c'est un objet d'art, dessiné par une jeune designeuse française, Chloe Ruchon, fabriqué par une société bien de chez nous, elle a creer un babyfoot avec l'autorisation de la marque Barbie bien entendu !

Le Barbie foot a été présenté au Festival international du design à Berlin (DMY) et il est vendu depuis le début de la semaine chez Colette à Paris, pour quelques milliers d'euros. Une pièce de collection donc.

Barbie joue au babyfoot, voilà une bonne nouvelle. Elle va peut-être se mettre à lire l'Equipe et à accompagner ses gitanes maïs d'un petit jaune au comptoir. Ok, j'arrête avec les clichés.

Et puis non, pourquoi s'en priver alors que Barbie est une réussite marketing, un succédané de femme qui, si elle existait réellement, ne pourrait pas s'asseoir car sa morphologie ne le lui permettrait pas. Une icône du rose bonbon, de la mignonnerie, de ce qui est censé faire rêver les petites filles... Et qui nous ramène quand même à des images ancestrales et franchement avilissantes: Barbie aux fourneaux, Ken à moto.
Il se vend quand même 80 millions de ces sourires figés, chaque année, dans le monde. Alors je ne suis pas mécontente d'apprendre, dans Le Parisien, que pour son 50e anniversaire Barbie essuie un recul de ses ventes.

Quant au Barbie foot, je ne peux que déplorer que les Barbies soient habillées en pom pom girls: si elles jouent vétues ainsi, les demoiselles, elles vont vite finir avec la minijupe remontée en boudin à la taille et les cheveux dans les yeux (un bon short, des chaussettes montantes et une queue de cheval ne les auraient pas tuées !). Mais pardon, je m'égare, c'est un objet d'art !

Seul regret, les initiatives dénonçant les jouets sexistes (mini-aspirateur pour les petites filles, mini-outils pour les petits garçons), comme les campagnes menées depuis 8 ans par Mix-cité et le Collectif contre le publisexisme, ou encore les actions de l'association Du côté des filles qui lutte contre le sexisme dans les livres d'école et d'histoires, restent confidentielles. Les inégalités, ça se combat dès le berceau !

lepost.fr

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