mercredi 9 septembre 2009

des milliers de militants PS se sont fait voler leur vote

Un ouvrage affirme que des bourrages d'urnes massifs ont eu lieu fin 2008 en faveur de la maire de Lille et au détriment de Ségolène Royal pour le poste de premier secrétaire. L'ex-candidate à l'Elysée se dit «choquée».


Ségolène Royal HoldUps, Arnaques et Trahisons.

Nouvelle tempête en vue au Parti socialiste ? Alors que le PS a retrouvé un semblant d'unité après son université d'été fin août à La Rochelle, la publication ce mercredi d'un ouvrage intitulé «Hold-ups, arnaques et trahisons» (éditions du Moment, 192 pages), dont le site du Point publie les bonnes feuilles, vient remettre un peu de sel sur les plaies d'un parti coupé en deux après le congrès de Reims. Fin 2008, Martine Aubry avait été élue première secrétaire par les militants avec seulement 102 voix d'avance sur Ségolène Royal. A l'époque, ses partisans n'avaient pas manqué de pointer un système de fraude électorale à grande échelle.

Les auteurs de ce livre-choc, Antonin André et Karim Rissouli, journalistes à Europe 1, reviennent sur le déroulement du vote dans le fief lillois d'Aubry, assurant que «la victoire de Martine a été fabriquée de toutes pièces». Ils relatent notamment les propos de son conseiller politique à la mairie de Lille, Guillaume Blanc, surnommé la «Stasi» par les propres militants PS à cause de ses rapports systématiques rédigés pour Aubry après la moindre prise de parole d'un responsable local.

«On ne prend plus de gants, on bourre les urnes»

Ségolène Royal ayant obtenu un score plus élevé que prévu au premier tour du vote des militants, «plus question de tergiverser. Quelle que soit la méthode, ce soir, il faut barrer la route de Ségolène Royal» au second tour, écrivent les deux journalistes.

François Lamy, bras droit de Martine Aubry, au coeur de tous les soupçons de fraudes. (François Bouchon / Le Figaro)

Guillaume Blanc aurait alors donné des consignes édifiantes à une secrétaire de section : «On ne prend plus de gants, on bourre les urnes». Par SMS, il ordonne aux autres patrons de sections «de ne pas communiquer leurs résultats à la fédération du Nord, comme le prévoit pourtant le code électoral socialiste».

L'entourage de la future première secrétaire - Claude Bartolone, Christophe Borgel, François Lamy et Jean-Christophe Cambadélis, surnommés «les quatre mousquetaires» - est installé dans un bureau de l'Assemblée nationale. «Leur consigne est claire : ne pas lâcher les résultats du Nord tant que ceux de toute la France ne sont pas remontés. A mesure que les chiffres tombent, ils sont rentrés dans un logiciel qui calcule automatiquement l'écart entre Royal et Aubry et fait varier les résultats «virtuels» du Nord afin qu'ils assurent la victoire à Martine Aubry.»

L'entourage d'Aubry ne dément pas les accusations

Selon les auteurs, plusieurs semaines après cette série de fraudes présumées, Claude Bartolone «reconnaîtra avoir bloqué les résultats du Nord dans le but de s'assurer que, même si la Guadeloupe et la Martinique votaient à 100% pour Royal, l'avance de Martine ne permettait pas qu'on la rattrape». L'ouvrage précise par ailleurs que «Lille ne serait pas un cas isolé dans le Nord, certaines voix, sous le couvert de l'anonymat, évaluent l'ampleur de la fraude à 1.000 votes en faveur d'Aubry».

Interrogé après ces accusations, François Lamy, le conseiller d'Aubry, qualifie cet ouvrage «sans intérêt» de «copié-collé de choses déja dites, déjà écrites». «On est dans l'après-Rochelle. C'est la seule chose qui nous préoccupe», assure celui qui ne dément pourtant pas une seconde les soupçons de bourrages d'urnes. Quant à la direction du PS, elle ne souhaite pas faire de commentaires, assurant qu'elle n'a pas reçu le livre.

Royal : «des milliers de militants se sont fait voler leur vote»

Un silence dans lequel Ségolène Royal n'a pas l'intention de se réfugier. «Je n'ai pas encore lu la totalité du livre, je vais le faire avec mon équipe et ensuite je ferai une déclaration solennelle dans quelques jours. Je vous dirai en responsabilité ce que nous comptons faire», a-t-elle prévenu mercredi matin sur France 2. L'ex-candidate à la présidentielle affirme avoir «ressenti un choc en pensant aux dizaines de milliers de militants qui se sont fait voler leur vote. On savait que ça avait triché, mais pas avec cette ampleur ni avec ce système d'organisation». Son intervention sur France 2 mercredi matin

source le figaro

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7 commentaires:

  1. Fin bon pour info le livre parle de 30 votes dans une section hein !

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  2. Oui mais quand meme...le geste est la

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  3. Bizarre, ce livre ne parle pas des bourrages d'urne dans l'Hérault, en faveur de Pimprenelle....

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  4. France = république bananière !!!

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  5. ON CONNAIT, ON CONNAIT .... LES COUPS DE L'UMP POUR DETOURNER L'ATTENTION ET ESSAYER DE DESTABILISER LE PS

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  6. en attendant les essais de redestabilisation du PS, l'UMP dévoile son vrai visage, Extrême droite et rasciste

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  7. En attendant, le PS est en ruine et vivement qu'un autre partie puisse balayer ces vielles gloire.
    Place aux jeunes!

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