Noël, c'est une période de l’année où l’on prend des bonnes résolutions, où l’on fait des vœux et l’on exprime des désirs.
chacun célèbre Noël et les fêtes de fin d’année à sa manière.
Voici les différentes situations dans le monde pour célebrer cette fête
Italie Benoît XVI a donné ce vendredi 24 décembre, le coup d'envoi des festivités de Noël. Le pape a envoyé un message en anglais à la BBC. Au cours de la messe de la Nuit de Noël à la Basilique Saint-Pierre, le souverain pontife a durement condamné ceux qui sèment la violence et la guerre dans le monde.
La fête de Noël vient clore une année particulièrement éprouvante pour le pape Benoît XVI où la crise pédophile au sein de l'Eglise aura atteint son paroxysme avec les cascades de révélations d'abus sexuels au sein du clergé irlandais.
Chine En Chine, cela fait longtemps que Noël n’est plus un tabou. Comme dans de nombreuse capitale, la fête de la Nativité pour les chrétiens a pris une tournure très commerciale.
Cette année encore, les commerçants redoublent d’efforts et d’imagination pour tenter attirer le chaland. Devant des passants emmitouflés, les hauts parleurs donnent de la voix sans convaincre. L’inflation qui mine le quotidien des Pékinois depuis le mois d’août est passée par là.
Noel en chine
Une vendeuse de bonnet de père Noël dans le centre-ville : « par rapport à l’année dernière je gagne moins à cause de l’inflation. En même temps je vends des nouvelles choses comme des pommes, des petits bonnets ».
Venues de provinces ces deux étudiantes voulaient assister à leur première messe de minuit. Peine perdue… Noël est à la mode et les grilles de la cathédrale de Wangfujin non loin de la cité interdite sont fermées. La messe comme un spectacle, tous les billets sont partis « On voulait participer aux activités dans l’église mais il faut acheter un ticket. Il y avait des gens qui faisaient la queue, nous on est arrivé trop tard ».
En Afrique
Au Nigeria, les rêves ne manquent pas
« Si je dois dire ce que je désire, il y a beaucoup de choses. Par exemple, quelque chose qui me ferait être un homme, un vrai. - Et qu’est ce qui fait de vous un homme ? - L’argent ! Dans le monde entier, l’argent fait l’homme et l’homme fait l’argent ! Où que vous alliez qui que vous rencontriez, si quelqu’un vous dit qu’il n’aime pas l’argent c’est qu’il n’aime pas le monde. Tout est question d’argent, c’est ce qui vous fait avancer dans la vie. Quand vous avez la richesse vous avez le monde ».
Des biens matériel mais pas uniquement. Pour la petite Face, Noël c’est un espoir, du haut de ces 14 ans elle en a les yeux qui pétillent. « Je voudrais aller à l’école, apprendre à lire et devenir avocat », dit-elle.
Loin du matérialisme ambiant, on se pend lui aussi à rêver. « Mon désir pourrait être personnel. Peut-être une femme. J’ai 55 ans et je ne suis pas marié. La première chose que je devrais dire c’est 'Oui je veux une femme', mais ça n’a aucun sens. Ce que je veux c'est que tous les Nigérians aillent à l'école, lisent et réfléchissent. Aujourd’hui vous voyez beaucoup de chaos en Afrique. C’est surtout parce qu’il n’y a pas d'éveil. Je voudrais que les Nigérians aient le sentiment qu’ils peuvent faire de belles choses », explique-il.
Au Tchad on fête aussi Noël avec des sapins ! Des sapins pas tout à fait authentiques mais qui font recette.
A Bethléem, lieu de naissance de Jésus-Christ, le patriarche latin de Jérusalem a lancé un appel pour que « le son des cloches couvre le bruit des armes ».
En Cisjordanie, à Taybeh, le seul village entièrement chrétien de Terre Sainte, les 1 300 habitants passent Noël dans leur paroisse. Ils ont donc suivi la messe du patriarche de Jérusalem à la télévision. Mais, particularité, leurs voisins orthodoxes célèbrent la fête avec eux.
Noël discret en Irak
Un Noël des plus tristes en Irak, où la communauté chrétienne a fêté le réveillon dans la plus grande discrétion. Les Chrétiens, en proie aux menaces de représailles d’al-Qaïda, sont en effet toujours sous le choc de l’attaque de la Toussaint dans l’église Notre-Dame du Perpétuel Secours à Bagdad qui a coûté la vie à 53 personnes.
La foi est toujours là. Mais l’espoir de voir un miracle arriver a disparu longtemps. Aujourd’hui pour les chrétiens d’Irak l’unique solution aux attaques est d’ordre politique. Au lendemain de la formation du nouveau gouvernement, le Premier ministre Nouri al-Maliki a promis de faire de la lutte anti-terroriste une priorité.
Pour l’archevêque de Bagdad, Jean-Benjamin Sleiman, le vide politique est à l’origine de la reprise des violences en Irak : « Ces 8-9 mois de non gouvernement n’ont pas été bénéfiques. Certains acquis ont été un peu sacrifiés dans cette période. C’est très important de repenser à la sécurité pour tout le monde, je ne dirais pas seulement aux chrétiens ».
source rfi
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