lundi 25 juillet 2011

Investir sur le marché russe pas si facile

Investir sur le marché russe pas si facile



Le marché russe fait figure d'eldorado cependant de nombreuse sociétés sont encore rebutées par la bureaucratie et la corruption. Dans l’impossibilité de prévoir la rapidité et l’efficacité des réformes économiques, les petites et moyennes entreprises doivent jouer serré.


Les chiffres

Selon les statistiques du gouvernement russe, 1000 sociétés européennes ont leur siège en Russie, où elles emploient des centaines de milliers de personnes.
Mais ce chiffre bondit à 6000 (selon les chiffres russes) pour celles qui commercent avec la Russie sans y être physiquement présentes.



Malgré les difficultés de l’environnement, nombreuses sont les PME déjà présentes sur ce nouveau marché.



Exemple :
- Un constructeur de machines spéciales qui peuvent couper des feuilles de métal à grande vitesse, utilisées pour toute sortes d’usages, de l’emballage de produits alimentaires aux smartphones.
- une société de Roll Bending Machine qui a du mal à pénétrer le marché.


Vous devez avoir la Connaissance des lieux

«En Russie, on vend de plus en plus d’aliments frais dans les zones rurales. La demande d’emballages adaptés est en pleine expansion»
un expatrié vivant dans le pays.

Le réseau de distribution

«Nous avons un excellent distributeur en Russie, mais nous exportons aussi beaucoup directement, indique l’homme d’affaires. Nous acheminons la machine jusqu’à la frontière et le client prend ensuite le relais. Les entreprises locales savent très bien quelles douanes leurs poseront le moins de problèmes.»


Avec une administration russe qui concentre ses efforts, en matière économique, sur les gros producteurs d’énergie, la vie n’est pas toujours facile pour les PME locales.

Lors de ses échanges avec les industriels de la délégation suisse qui s’est rendue cette semaine en Russie, Boris Titov, président du lobby des PME russes, s’est plaint de ce que les secteurs industriels et des machines soient trop souvent oubliés.

«De nombreuses sociétés étrangères venant en Russie indiquent que leur plus gros problème est posé par la corruption et la bureaucratie, explique-t-il. Mais le pire, ici, c’est la production: les coûts sont élevés, les marchés sont faibles et la situation fiscale est très difficile.»


Le role des PME

A titre d’exemple, Boris Titov ajoute que les cotisations sociales des entreprises ont brusquement explosé de 26 à 34% l’année dernière. Certes, les plaintes des employeurs ont permis de ramener ce chiffre à 30%, il n’empêche que cette affaire démontre l’imprévisibilité du système fiscal.

Selon Frank Schauff, directeur général de l’Association of European Businesses en Russie, les PME étrangères sont progressivement en train d’occuper le terrain laissé vacant par les entreprises locales dans le secteur de l’industrie high-tech. Il précise que neuf sociétés étrangères sur dix ont réussi à pénétrer le marché, mais parce qu’elles étaient très bien préparées et avaient prévu les délais inévitables.

«Les PME doivent faire preuve de beaucoup de patience. Celle qui veut construire en zone verte peut avoir à attendre jusqu’à deux ans avant d’être enfin raccordée aux systèmes de distribution de gaz, d’électricité et d’eau. Un tel délai risque de ruiner une petite entreprise»


S'implanter en Chine plus avantageux

Bruno Zuppiger, président de l’Union suisse des arts et métiers (Usam), est convaincu que la Russie offre un grand potentiel à de nombreuses entreprises spécialisées dans les énergies alternatives, l’environnement, la construction et la construction de machines.

Pour citer un important projet d’équipements pour villas à Moscou, des parquets à la menuiserie, en passant par les installations sanitaires.



En revanche, la Russie est moins bien notée que la Chine pour ce qui est du cadre politique et administratif en matière d’encouragement des investissements étrangers. «Actuellement, il y a plus de possibilités en Chine, où le climat est plus favorable pour les entreprises qui arrivent avec de nouvelles idées, ajoute M. Zuppiger. Elles reçoivent le soutien de l’administration et ont des chances de réussir sur le marché chinois.»


Voir s'implanter sur le marché chinois

Les autorités suisses, à l’instar du ministre de l’Economie Johann Schneider-Ammann qui vient d’achever une visite officielle à Moscou, encouragent la Russie à baisser les barrières à l’importation et à laisser leurs chances aux sociétés étrangères.


«En tant qu’ancien entrepreneur moi-même, je sais que tant que le patron d’une entreprise n’est pas persuadé d’avoir sa chance, il ne se passe rien, a déclaré le conseiller fédéral. Nous serions heureux de parvenir à une diminution de la bureaucratie et une amélioration de la protection de la propriété intellectuelle grâce à l’accord de libre-échange qui a été proposé à la Russie.»



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