lundi 12 juillet 2010

Opération Communication réussie en Afrique du Sud

Opération Communication réussie en Afrique du Sud

L'Afrique du Sud a fait taire les sceptiques et livré une Coupe du monde sans accroc majeur, une belle opération en terme d'image qui a occulté le temps de la compétition les énormes défis de cette jeune démocratie.

"Il y a vingt ans, personne ne voulait nous rendre visite (...) et maintenant nous sommes une destination populaire", s'est réjoui le chef de l'Etat, Jacob Zuma, dont le pays était un paria jusqu'à la chute du régime raciste d'apartheid en 1994.


Bonne opération communication...

Le monde a vu notre pays sous une nouvelle lumière!


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Sous toutes les latitudes, la presse lui a donné raison, saluant à Berlin

  • "une grande fête réussie",
  • "une célébration internationale"
  • "un Mondial bien organisé" .

Quant aux visiteurs étrangers, tenus à l'écart des foyers de pauvreté, ils n'ont cessé de louer un pays "moderne" avec ses galeries commerciales, ses stades à l'architecture léchée, ses routes et ses logements de qualité. Les retombées économiques ont été faibles, avec la forte concurrence des produits made in China.


La criminalité

L'Afrique du Sud connaît l'un des taux de criminalité les plus élevés au monde avec une moyenne de 50 homicides par jour, très concentrés dans les zones déshéritées.


Avant le tournoi, cette statistique avait nourri les pires craintes, un tabloïd anglais évoquant même une possible "guerre des machettes".

L'Afrique du Sud reste en effet profondément marquée par les années de ségrégation. Depuis 16 ans, la démocratie s'est installée et l'économie stabilisée, mais l'ensemble de la vie sociale reste déterminée par la couleur de la peau.

Blancs et Noirs continuent de vivre dans des quartiers bien distincts, ne se marient pas entre eux et leurs revenus sont aux antipodes: le taux de chômage des Noirs est de plus de 40% contre 4% pour les Blancs.

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