Jusqu'où exploiter (légalement) les stagiaires?
Cet article explique comment exploiter légalement les stagiaires.
Voci le titre d'un article dans le numéro de décembre du magazine Capital Jusqu'où exploiter (légalement) les stagiaires
. Tout le contenu éthique de son article tient dans cette précision donnée entre parenthèse : exploiter, certes, mais pourquoi s'en priver, puisque c'est tout à fait légal.
Ainsi, se suivent les témoignages des recruteurs sans complexe, tout à fait disposés à exposer les avantages de ce système.
La base d'un management réussi, que d'avoir des (sous)-employés heureux.
Madame Pailhé " a monté le cabinet de coaching Mentora". Sans doute coache-t-elle à présent des ex-stagiaires sans emploi pour qu'ils continuent à se faire exploiter avec le sourire.
le stagiaire est devenu la figure incontournable du serrage de coût. Les statistiques sont là pour le confirmer : nos entreprises devraient en accueillir cette année environ 1 million, contre 800 000 en 2005, selon les estimations du Conseil économique et social".
Cet article explique comment exploiter légalement les stagiaires.
Voci le titre d'un article dans le numéro de décembre du magazine Capital Jusqu'où exploiter (légalement) les stagiaires
. Tout le contenu éthique de son article tient dans cette précision donnée entre parenthèse : exploiter, certes, mais pourquoi s'en priver, puisque c'est tout à fait légal.
Ainsi, se suivent les témoignages des recruteurs sans complexe, tout à fait disposés à exposer les avantages de ce système.
La base d'un management réussi, que d'avoir des (sous)-employés heureux.
Madame Pailhé " a monté le cabinet de coaching Mentora". Sans doute coache-t-elle à présent des ex-stagiaires sans emploi pour qu'ils continuent à se faire exploiter avec le sourire.
le stagiaire est devenu la figure incontournable du serrage de coût. Les statistiques sont là pour le confirmer : nos entreprises devraient en accueillir cette année environ 1 million, contre 800 000 en 2005, selon les estimations du Conseil économique et social".
Que le stage soit en Chine, en Europe mais surtout en France, c'est une mesure à bas cout avec des rendements excellent
Un million de stagiaire, pour deux millions d'étudiants, n'est-ce pas absolument
démesuré ? Les jeunes déjà diplômés s'inscrivent à des formations fictives !
certains établissements, véritables coquilles vides, n'ont même été créées que
pour ça.
La faute aux établissements bien sur!
Cela méritait bien une phrase exclamative bien placée.
Le problème est donc là, ne cherchez pas plus loin.
principaux points et les plus beaux passages :
1. Un point positif : le manager peut "les faire trimer sans avoir recours à la pointeuse". Dans certains cabinets de consultants ou banques, les stagiaires "peuvent même fréquemment finir à minuit ou au-delà. Rien d'illégal là-dedans."
2. "Leur durée de travail n'est pas directement réglementée. " Et c'est un avocat qui l'explique. Il faut juste prendre quelques précautions, tout de même ! "Préciser dès le départ, dans la convention, la durée hebdomadaire maximale de présence dans l'entreprise, y compris la nuit ou un jour férié si nécessaire." Un contraignant et vilain décret du 29 août 2010 a rendu cette précision obligatoire....
3. Pour le repos, "même topo : la loi est muette". Donc l'employeur peut choisir à sa guise d'accorder ou non des congés. "Légalement, n'ayant pas de contrat de travail, notre petite main n'a droit à rien, pas même au RTT, quand bien même elle resterait six mois ou un an." Et oui, il ne faudrait pas trop en demander, quand même.
4. La gratification officielle, rappelons-le avec Pierre Pillet, est de 417 euros par mois, soit, remarque notre journaliste qui a le sens du calcul, "2,47 euros de l'heure s'il ne travaille pas plus de 35 heures. A peine plus cher qu'un ouvrier chinois !" Encore une phrase exclamative. Je l'ai pensé, je n'aurais pas osé la comparaison, mais Pierre Pillet l'a écrit : "à peine plus cher qu'un ouvrier chinois". N'allez pas en Chine, la Chine vient à vous !
5. Pour les motiver (car on sait bien, si l'on connaît la pyramide de Maslow et autres théories de la motivation, combien la motivation est importante pour le rendement du travail !) on peut "leur faire miroiter une prime de fin de stage". C'est "sans engagement". Pas de risque et retour sur investissement maximum !
Source Capital Décembre.
principaux points et les plus beaux passages :
1. Un point positif : le manager peut "les faire trimer sans avoir recours à la pointeuse". Dans certains cabinets de consultants ou banques, les stagiaires "peuvent même fréquemment finir à minuit ou au-delà. Rien d'illégal là-dedans."
2. "Leur durée de travail n'est pas directement réglementée. " Et c'est un avocat qui l'explique. Il faut juste prendre quelques précautions, tout de même ! "Préciser dès le départ, dans la convention, la durée hebdomadaire maximale de présence dans l'entreprise, y compris la nuit ou un jour férié si nécessaire." Un contraignant et vilain décret du 29 août 2010 a rendu cette précision obligatoire....
3. Pour le repos, "même topo : la loi est muette". Donc l'employeur peut choisir à sa guise d'accorder ou non des congés. "Légalement, n'ayant pas de contrat de travail, notre petite main n'a droit à rien, pas même au RTT, quand bien même elle resterait six mois ou un an." Et oui, il ne faudrait pas trop en demander, quand même.
4. La gratification officielle, rappelons-le avec Pierre Pillet, est de 417 euros par mois, soit, remarque notre journaliste qui a le sens du calcul, "2,47 euros de l'heure s'il ne travaille pas plus de 35 heures. A peine plus cher qu'un ouvrier chinois !" Encore une phrase exclamative. Je l'ai pensé, je n'aurais pas osé la comparaison, mais Pierre Pillet l'a écrit : "à peine plus cher qu'un ouvrier chinois". N'allez pas en Chine, la Chine vient à vous !
5. Pour les motiver (car on sait bien, si l'on connaît la pyramide de Maslow et autres théories de la motivation, combien la motivation est importante pour le rendement du travail !) on peut "leur faire miroiter une prime de fin de stage". C'est "sans engagement". Pas de risque et retour sur investissement maximum !
Source Capital Décembre.
pfff...à vomir
RépondreSupprimerla faute aux sociétés ou aux stagiaires qui acceptent tout et n'importe quoi ?? la question reste posée ...
RépondreSupprimerLa faute aux stagiaires ?! On voit que ça doit faire bien longtemps que vous n'en êtes plus un... Dans leur écrasante majorité, les étudiants ont l'obligation de valider leurs stages (soit à cause de leurs parcours universitaires, soit pour leur CV, soit pour pouvoir espérer décrocher leurs 1er jobs).
SupprimerSi nous avions le choix, vous pensez bien qu'on ne s'amuserait pas particulièrement à tenir ces horaires et ces contraintes !
"la question reste posée"...
La faute à la société qu'il ne fait que pousser les gens à faire des stages et des stages pour enfin pouvoir prétendre à avoir un poste...
RépondreSupprimerCurieux que ce gouvernement qui aime tant faire des lois ne fasse rien pour empêcher ces abus, à moins qu'il n'en soit complice.
RépondreSupprimerOn nous pousse à faire des stages des stages alors les entreprises en profitent.
RépondreSupprimerOn exploite les jeunes dans cette société de merde!
C'est quand même scandaleux ces pratiques des entreprises.
RépondreSupprimerVraiment aucune éthique
pff comment des journalistes peuvent ils raconter cela.
RépondreSupprimerComment se foutre de la gueule de son parton en étant stagiaire, je devrais leur expliquer cela tiens à ces cons
Regardez le nombre de propositions de stage par les entreprises. Maintenant regardez combien d'écoles toutes formations comprises demandent aux étudiants des stages pour obtenir leur année.
RépondreSupprimerC'est juste un bon compromis entre École/Entreprise/État/Étudiant. Sauf que l’un des 4 n’a pas de quoi faire valoir son point de vue. Et ce ne sont pas les syndicats étudiants qui changeront quoique ce soit.
Vraiment un article à scandale ! Exploiter les stagiaires et enrichissez vous quelle belle morale!
RépondreSupprimerIncroyable quel manque d'éthique mon dieu!
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