jeudi 22 mai 2014

Publicis-Omnicom : naïveté ou manque de professionalisme ?

Les monde de la publicité a été bouleversé d'apprendre que... finalement les 2 géants de la publicités se sont séparés. 

Le 1er groupe français de publicité, Publicis, et le 1er américain, Omnicom, qui avaient multiplié les preuves d’amour depuis leurs fiançailles en juillet 2013, ont annoncé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 mai qu’ils abandonnaient tout et repartaient chacun de leur côté.

Dans les affaires, il n’y a pas de place pour les sentiments, cette chose aussi fondamentale qu’irrationnelle.

Fiasco ahurissant entre les 2géants de la pub !

Quand Maurice Lévy et son homologue américain John Wren battent campagne pour convaincre des bienfaits de leur « mariage entre égaux » pour donner naissance au numéro un mondial de la publicité, personne ne leur demande de s’aimer. Ils ont juste besoin de se respecter et de s’apprécier. source
Ils en ont dépensé de l’énergie, du temps et de l’argent pour convaincre leurs équipes, leurs clients, leurs actionnaires, les journalistes, les analystes financiers et les autorités antitrust du monde entier de la pertinence de cette union. L’échec que révèle cette rupture pure et simple après neuf mois de fiançailles est d’autant plus spectaculaire.
Ce fiasco apparaît même ahurissant au regard des raisons officielles du divorce. Les deux groupes ne seraient pas parvenus à se mettre d’accord sur l’équipe de direction du futur ensemble. Maurice Lévy et John Wren se seraient notamment montrés intransigeants sur le choix du directeur financier, chacun voulant imposer le sien.
On croit rêver ! Il ne s’agit pas de disputes sur la couleur du papier peint de la chambre d’enfant. Il apparaît ainsi que les éléments essentiels du contrat de mariage n’avaient pas été négociés avant la publication des bans. Pas plus, d’ailleurs, que dans les six mois qui ont suivi.

Le Business ne pardonne pas

Naïveté ou amateurisme, les deux partenaires se seraient contentés d’une promesse d’égalité dans le couple pour penser que tout se passerait bien au moment de consommer le mariage. A moins que ces requins en affaires aient eu le sentiment (retour de l’irrationnel) d’avoir endormi leur alter ego avec cette idée afin de mieux le dévorer.
Il y a donc eu une erreur grave commise dès le début de ce processus. Qui en est responsable ? Les chefs d’entreprise savent mieux que quiconque qu’une promesse ne vaut rien sans contrat.
Reste la question stratégique. Publicis a beau être le plus petit des deux de l’ex-futur couple, il est le plus performant. Mais après avoir tant répété que ce mariage était la solution pour l’avenir, il va falloir trouver une autre histoire à raconter.


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